Cadavre 19 – Belinda Bauer

4ème de couverture : « Les morts ne peuvent pas nous parler. » L’affirmation du Professeur Madoc pendant le cours d’anatomie est sans équivoque. Et pourtant, Patrick Fort, son étudiant autiste est persuadé du contraire. Fasciné par la mort depuis le décès de son père lorsqu’il était enfant, Patrick suit des cours d’anatomie à l’hôpital universitaire de Cardiff. Ce jour-là, il doit déterminer la cause de décès du cadavre portant le numéro 19.
Une mort naturelle paraît-il. Mais lui a une tout autre intuition, comme si ce corps qui gît sur la table d’autopsie tentait de communiquer avec lui. Et que faire des affirmations de Samuel Galan, ce patient tout juste sorti du coma qui prétend avoir assisté au meurtre de son voisin de chambre, le fameux cadavre 19 ? Alors que Patrick tente d’élucider ce mystère, des secrets vont ressurgir de son propre passé…

Critique : Hum… j’ai déjà terminé ce livre depuis plus d’un mois et je viens seulement de me rendre compte que je n’avais pas pris le temps de le critiquer. Et maintenant que je me mets à écrire, je me rends compte que j’en garde un souvenir assez vague. Un mois… c’est dire à quel point il m’a marquée, ce livre…

L’histoire en soi ne serait pas totalement inintéressante. Le thème est plutôt bien trouvé. Mais j’ai trouvé que l’intrigue était très longue a démarré. Je me souviens avoir lu plus d’une cinquantaine de pages et me dire « mais, quand est-ce qu’on entre dans le vif du sujet au juste ? ». Quand à la maladie de Patrick (j’ai un doute, est-ce bien Patrick ?), je ne connais pas vraiment ce syndrome, mais j’ai trouvé qu’il n’était pas tellement développé. C’est dommage, ça aurait pu le rendre plus intéressant, ce personnage. A part ça, ça coule, sans faire de vagues. Ce livre se lit quand même assez bien. Mais vous voyez, l’histoire n’est pas de celles qui bouleversent nos vies au point qu’on ne pourrait plus l’oublier.

Niveau écriture, rien à redire. De ce que je me souviens, l’auteur a une plume fluide, agréable à lire. Un gros avantage, néanmoins, c’est que si son histoire tarde à se lancer, je n’ai pas senti de longueur particulière. Il se passe quand même des choses qui font que je n’ai eu aucun mal à aller au bout.

Pour conclure en 3 mots : Mouais, sans plus.

Note : 2/5

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