4ème de couverture : Jan et Nils ont 21 ans et sont amis depuis toujours. Un jour, Nils rate un virage à moto, et sombre dans un coma profond. Alors, pendant un an, Jan rend visite quotidiennement à son ami, espérant son réveil. Entre ses visites, il lui écrit des lettres dans lesquelles il lui confie ses espoirs, ses angoisses et lui parle de son travail aux » Oiseaux « , la clinique psychiatrique où il effectue son service civil.
Ces lettres, il veut les remettre à Nils lorsque celui-ci sortira de l’hôpital, afin qu’il lui reste une trace de tout ce temps qu’il aura passé à » dormir « .
Critique : Je n’avais jamais entendu parler de ce roman avant qu’il ne paraisse sur la liste des livres à lire pour une future formation. Et je crois que si j’avais dû me fier uniquement à sa couverture et à son résumé, je n’aurais pas été hyper attirée par lui. Non pas qu’il avait l’air mal, mais ce n’est pas forcément le genre de romans qui m’intéressent au premier abord.
Et pourtant, je me suis prise à l’histoire. Pas autant que je l’aurais cru (parce que j’en ai entendu de très bonnes critiques), mais j’ai aimé quand même. Cette histoire nous montre Jan, à travers les lettres qu’il écrit à son meilleur ami Nils, plongé dans le coma après un accident de moto. A travers ces lettres, il lui raconte le quotidien, son boulot, ses rencontres avec leurs amis, tout ce que Nils aura manqué et qu’il pourra ainsi rattraper quand il se réveillera.
Ces lettres nous donnent à lire l’espoir, la désillusion, la reconstruction. Jan et Nils étaient très proches, au point que Jan ne supporte pas l’idée que son ami pourrait ne pas s’en remettre. Il se rend à l’hôpital presque chaque jour, lui écrit très régulièrement. Il scrute avec attention caque petit détail qui pourrait montrer que Nils est toujours là. Il les attend, il les espère et il se réjouit lorsqu’il croit voir un sourire. C’est comme si sa vie s’était arrêtée le jour de l’accident de Nils. Et puis, au travers des lignes, nous voyons que Jan reprend petit à petit du poil de la bête, la vie continue, malgré l’accident, malgré le coma. Il nous parle de ses amis, des parents de Nils qui, comme lui, on été effondrés mais se sont relevés, plus vite que Jan et il leur en veut d’ailleurs.
C’est histoire est intéressante, émouvante aussi parfois. Et la façon dont elle est écrite nous aide à nous identifier au personnage. Comme Jan, j’ai rencontré ma meilleure amie à la maternelle. Comment réagirais-je s’il lui arrivait un accident de ce genre ? Je préfère ne pas le savoir. (Alors Steph, si tu lis cette critique, t’as pas intérêt à me faire un coup comme ça, te voilà prévenue !)
Je ne serais pas allée vers ce roman de moi-même, mais je suis contente de l’avoir découvert.
Note : 3/5